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L'UdeS honore ses diplômés de 1958

Quelques-uns des diplômés de la promotion 1958 se sont réunis le 17 octobre à l'invitation du Service des relations avec les diplômées et diplômés.
Quelques-uns des diplômés de la promotion 1958 se sont réunis le 17 octobre à l'invitation du Service des relations avec les diplômées et diplômés.
Photo : Michel Caron

23 octobre 2008

Marcelle Rousseau

Le 17 octobre, le Service des relations avec les diplômées et diplômés tenait son 4e Banquet du 50e. L'événement a rendu hommage aux anciens qui célèbrent, en 2008, le 50e anniversaire de l'obtention de leur diplôme.

Les 17 diplômés présents, dont quatre femmes, se sont présentés tout sourire au salon Orford du Centre culturel, afin de recevoir une attestation honorifique pour marquer ce grand événement. Pour l'occasion, on les avait revêtus de la cape vert et or, aux couleurs de l'UdeS. Les doyennes Lynda Bellalite (Lettres et sciences humaines) et Céline Garant (Éducation) sont venues féliciter ces anciens issus de leurs facultés respectives. Les doyens Gérard Lachiver (Génie), Roger Noël (Administration) et Donald Thomas (Sciences) étaient aussi présents.

Montrer le chemin

Le vice-recteur à la communauté universitaire et aux relations internationales, Louis Marquis, a solennellement souligné la présence des jubilaires de l'Université qui, en 1958, en était à sa 4e année d'existence.

«Vous aviez confiance en l'excellence de votre diplôme et tout cela a rejailli sur les générations qui vous ont succédé. Vous avez été parmi celles et ceux qui ont permis à l'Université de Sherbrooke d'écrire son histoire, d'innover, de se distinguer, de prendre les devants, bref, de représenter une institution phare au Québec, au Canada et dans le monde, a-t-il déclaré. Sachez que l'Université de Sherbrooke, de même que sa fondation et son réseau de diplômés, ont et auront toujours besoin de votre appui, quelle que soit sa forme ou sa nature. Cet appui est vital, essentiel, afin que nous puissions poursuivre notre ascension.»

Georgette Lapierre, diplômée en éducation, enseigne encore après 50 ans de carrière. Elle était l'une des quatre femmes à être honorées et s'est dite très flattée de l'invitation : «C'était important pour moi d'être ici. Je suis fière qu'on ait pensé à souligner cet anniversaire. L'Université a formé de grandes personnalités, et c'est un honneur pour moi de figurer parmi ses diplômés. Je suis heureuse que mon fils soit avec moi pour partager ce moment», a-t-elle mentionné. Également diplômés en éducation, Raymond St-Laurent, qui a été enseignant au primaire pendant plus de 40 ans, et Luc Thibault, qui a d'abord été enseignant puis directeur d'école pendant 35 ans, ont quant à eux été surpris des changements majeurs survenus sur le campus après toutes ces années.

Plus ça change…

Le directeur du Service des relations avec les diplômées et diplômés, François Dubé, agissait à titre de maître de cérémonie. Il a noté les similitudes entre les événements marquants de 1958 et ceux d'aujourd'hui. «À l'époque, on avait élu les progressistes-conservateurs de John Diefenbaker à Ottawa, alors qu'on vient de réélire les conservateurs de Stephen Harper pour un gouvernement minoritaire. Aussi, le Canadien de Montréal remportait la coupe Stanley contre les Bruins de Boston, alors que le Tricolore a défait la même équipe hier! Plus ça change, et plus c'est pareil!», a-t-il conclu, ne manquant pas de rappeler d'autres souvenirs nostalgiques de 1958, comme le salaire moyen de 4000 $ par an et l'essence qu'on payait 35 cents le gallon impérial…